31/08/2012

chapardeuse, commenté par une lectrice


Chapardeuse
Rebecca Makkai
Gallimard
368 pages
21 €

Aux Etats-Unis, apparemment, on détecte dès l'âge de 8 ou 10 ans qu'un petit garçon est "gay" et on n'hésite pas à le mettre entre les mains d'un pasteur évangélique tordu (probablement pédophile...) pour le faire rentrer dans le droit chemin !
Une bibliothécaire au grand coeuret aux idées plus modernes essaie de le tirer d'affaire quand il lui demande du secours, tout en prenant des risques pour elle-même.
Fuite, road-movie, c'est ahurissant et peu vraisemblable mais on s'y laisse prendre et on fait des voeux pour qu'elle réussisse !

M-Jo

30/08/2012

Les morsures du passé, de Lisa Gardner


Les morsures du passé
Lisa Gardner
Albin Michel
439 pages
20.90 €

DD Warren : 40 ans, commandant de police
Alex : professeur de "Police"
               Ils garantissent une paire pas triste.

Puis une famille : Victoria, Michael, et leur fils Evan. Un enfant très difficile.

Danielle, infirmière en pédopsychiatrie, seule survivante d'une tuerie de sa famille il y a 25 ans. Elle ne s'en est jamais remise et soigne les enfants en guise de thérapie.


Deux séries de meurtres dans la petite ville se succèdent en quelques jours...

DD Warren ne dort plus.
Ne rêve plus.
Ne s'imagine plus dans les bras d'Alex.

Et nous ? On ne dort plus non plus.

Ce roman de Lisa Gardner ne se lâche pas. Comme les précédents.

29/08/2012

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS ...

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FETER SON ANNIVERSAIRE

JONAS JONASSON



Commenté par Sandrine, une lectrice :

Nous suivons le héros (malgré lui) au fil d'aventures ubuesques et fantasques auxquelles l'on croit malgré tout sans peine, tant tout s'enchaîne simplement, presque naturellement.
Le style est simple et efficace, l'humour grinçant et le livre se dévore.
Le récit en "flash back" ne nuit en rien à la fluidité de l'ensemble.
A ne pas manquer.

LE MEILLEUR DES JOURS. YASSAMAN MONTAZAMI


YASSAMAN MONTAZAMI

LE MEILLEUR DES JOURS

Nous devons à la générosité de l'éditeur SABINE.WESPIESER cette quatrième de couverture très très complète :

Après la mort de son père, Yassaman Montazami se réfugie dans l’écriture pour tenter de garder vive la mémoire de ce personnage hors norme. La drôlerie et la cocasserie des souvenirs atténuent peu à peu l’immense chagrin causé par sa perte.
Né avant terme, condamné puis miraculé, l’enfant adulé par sa mère, qui jamais ne lui refusa rien, fut nommé Behrouz – en persan : « le meilleur des jours » –, un prénom prédestiné pour un futur idéaliste épris de justice et un pitre incapable de prendre la vie au sérieux.
Envoyé en France pour y poursuivre des études qu’il n’achèvera jamais, il participe à sa manière aux événements révolutionnaires de 1979, au cours desquels l’Iran bascule de la monarchie à la République islamique, en faisant de son appartement parisien un refuge pour les Iraniens en exil. Leurs chassés-croisés entre Paris et Téhéran donnent à l’auteur l’occasion de brosser une multitude de personnages improbables et issus des milieux les plus divers : une épouse de colonel en fuite, fanatique d’Autant en emporte le vent, un poète libertin, mystique et interdit de publication, un révolutionnaire maoïste enfermé à la prison d’Evin, et même un ancien chef d’entreprise devenu opiomane.

... et à celle de l'auteur, née à Téhéran, vivant à Paris, ce portrait tendre et pourtant réaliste d'un père et d'une famille au beau milieu de la tempête qui a secoué leur pays, portrait brossé avec le même délicieux humour que le Persépolis de Marjane Satrapi, la violence en moins ...


L'art du jeu, commenté par une lectrice


L'art du jeu
Chad Harbach
Lattès
664 pages
22.50


Plantons le décor : Westish College, Wisconsin ; son équipe de baseball, les Harponneurs. Henry, Mike, Owen, joueurs de cette même équipe ; Guert et Pella Affenlight, respectivement président du college et sa fille, liés de diverses façons à ces joueurs.

Henry est un jeune prodige. Au fur et à mesure des matches, un avenir brillant semble lui être destiné.

Et puis un jour...ça dérape.


Et vous voilà pris dans une sorte de jeu de domino, ou une spirale infernale, au choix… On hésitera tout au long de la lecture de ce roman à le définir comme une série de portraits, un roman sportif, « de campus » ou simplement un roman typiquement américain.

Au final, peu importe car ce roman est les trois à la fois. Le lecteur fait connaissance avec des personnages forts, ambigus, imparfaits, obstinés, déprimés, délicats, mais tous attachants… Au point que l’on se sent impuissant à assister à la chute de Henry, à l’onde de choc qui touchera ses proches puis les proches des proches. On aimerait pouvoir leur épargner tout cela et puis quel soulagement quand, enfin, l’air redevient (un peu) respirable.

Dans le même temps, le lecteur vit dans ce college, se retrouve plongé dans son rythme, ses tensions, ses petites histoires, sa routine et certainement dans cette période étrange de la vie où tout bouge très vite. Il y a cette atmosphère particulière que l’on a pu voir dans certains films ou lire dans certains romans (on pensera inévitablement aux Revenants de Laura Kasischke : http://librairiedutheatre.blogspot.fr/2011/09/les-revenants-laura-kasischke-christian.html ).

Enfin ce roman est parsemé de références littéraires, philosophiques et culturelles. Guert, Owen, Pella vivent pour et par cette culture, celle de Thoreau, Whitman, Melville…Le campus, le baseball, l’importance du sport pour les étudiants américains, la « Nature » du Wisconsin…Ce roman est aussi, même s’il ne s’agit certainement pas de son but premier, une fenêtre sur une parcelle de ce qui fait les Etats-Unis, ce qui en fait (aussi) sa richesse.


Voilà. A la fin, on ne comprend pas forcément mieux le baseball ou le système éducatif américain, mais on a vécu les matches avec une réelle passion, on a envie de relire Moby Dick ou Henry Thoreau, on ressent encore de la tendresse pour ces personnages finalement si proches de nous…
 
Anne.

28/08/2012

Tigre, tigre ! de Margaux Fragoso


Tigre, tigre !
Margaux Fragoso
Flammarion
407 pages
21€

Histoire vraie :
Margaux et Peter. Elle a 7 ans ; lui, 51.

Un lien va se tisser pendant 15 ans et, nous lecteurs, on a du mal à y croire. Pourtant Margaux a un énorme besoin d'amour que ses parents n'assument pas ( père alcoolique, mère dépendante aux médicaments). Peter va se servir de ce besoin d'amour, en user et en abuser. Une complicité va naître. Et le piège se referme sur Margaux : elle sera dépendante de ce père adoptif, se créera un monde à elle pour s'y sentir bien.
Roman déroutant mais qu'on ne peut lâcher , car on veut comprendre pourquoi cette dépendance.
Traduit avec beaucoup de maestria par Marie Darieussecq.

Prince d'orchestre, commenté par une lectrice


Prince d'orchestre
Arditi
Actes Sud
271 pages
21.80 €


Chef d'orchestre adulé du public, au sommet de sa gloire, à qui tout réussit depuis toujours ( du moins en apparence), Alexis Kandilis va pourtant connaître une terrible descente aux enfers pour avoir mal parlé à un de ses musiciens et fait une faute d'interprétation dans un concert.

Le public ne comprend rien et l'applaudit follement,mais les critiques, toujours à l'affût, sont impitoyables.

De quoi est fait cet homme de tous les succès, d'où vient-il?, sa mère, sa femme, ses amis, sauront-ils l'aider à remonter la pente fatale?

Dans " le Turquetto," Arditi parlait de peinture avec l'assurance et les connaissances d'un spécialiste, dans ce roman, même démarche pour la musique.

Il ne nous épargne aucun détail, joue sur les notes, mais le charme agit moins, et on se lasse un peu de ses abondantes citations, surtout que  son héros se révêle bien peu "aimable" à la fin.

Lu avec intérêt, ce roman me laisse troublée et perplexe. Tant de laideur sous couvert de belle musique!!!

M-Jo

Pour seul cortège, commenté par une lectrice

Pour seul cortège
Laurent Gaudé
Actes Sud
176 pages 18 €

Belle écriture et souffle épique pour ce récit de la fin d'Alexandre le Grand; Après sa mort, la fille de Darius, roi perse vaincu, qui avait choisi de se retirer du monde , de ses dangers, de ses intrigues mortelles, accepte pourtant de ramener le corps d'Alexandre sur sa terre d'origine.

Laurent a su se glisser dans le style superbe des épopées classiques, mais cela reste un peu compliqué à lire, on se sent bien ignorant de tout ça!

A conseiller et réserver sans doute aux passionnés d'histoire ancienne et amateurs de tragédies grecques.

M-Jo

24/08/2012

GRACE. DELPHINE BERTHOLON


Grâce
Delphine Bertholon

Ed J.C Lattès


1981. Dans sa maison près de Villefranche-sur-Saône, Grâce, trente-trois ans, vit au rythme des retours de son mari, représentant en électroménager, lorsqu’une jeune fille au pair polonaise vient perturber une vie qui semblait jusque-là toute tracée …
En 2010, Nathan, son fils, vient fêter Noël en famille. Mais cette année, tout est différent. Nathan apprend que son père, parti il y a déjà vingt neuf ans, est revenu. D’inquiétants phénomènes surviennent alors dans la maison de famille.

Grâce Marie Bataille, elle, se bat, oui, avec une dérisoire crânerie, contre ses fantômes ...
 Et peu à peu les souvenirs remontent, l'histoire familiale refait surface avec ses secrets et ses non-dits.
Tout à coup, la passerelle est bien fragile entre le passé et le présent ...

DELPHINE BERTHOLON SERA EN SIGNATURE A LA LIBRAIRIE LE 6 OCTOBRE



22/08/2012

L'amour sans le faire, Serge Joncour


L'amour sans le faire
Serge Joncour
Flammarion
320 pages
19€


Dix ans de silence.
Franck téléphone à ses parents et une petite voix disant s'appeler "Alexandre" répond. Mais quel Alexandre? Son frère (du même prénom) est décédé il y a dix ans. Franck, étonné, revient voir ses parents.
Quant à Louise, son univers est restreint. Son mi-temps n'est pas passionnant et son plaisir est le café du matin. Elle décide de prendre une semaine de vacances et va voir son fils.
Puis Franck et Louise se rencontrent.
Histoire qui paraît simple mais qui ne l'est pas.             Lisez Joncour.
Le non-dit est présent, mais l'émotion aussi.



18/08/2012

Nos séparations, commenté par une lectrice


Nos séparations
David Foenkinos
Folio
6.50

"Séparation : n.f. du latin separatio. Fait de séparer, de rompre un lien, de se quitter". Déf du Petit Larousse illustré.

Fritz (né de parents post soixante-huitards) et Alice (fille de bonne famille) ; Fritz et Céline ; Fritz et Alice ; Fritz et Sonia ; Fritz et Iris ; Fritz et Alice. Et des cravates, une histoire de dents, Schopenhauer, un presque mariage, un mariage, un enterrement et des Polonais. Oui, pourquoi pas des Polonais en Suisse ?
Et, Alice, Alice, toujours Alice : l'amour ETERNEL.

Pas de pathos dans ce livre, un rebond cocasse pour changer de cap. Un roman léger qui se lit aussi vite que fleurit une rose rouge velours avec épines. Le livre se referme déjà et un sourire voire un rire apparaît. Une idée germe : à relire.

Mya

17/08/2012

BERNARD CHATELET. Au Fil d'émois.


BERNARD CHATELET

Un peu, beaucoup, d'autodérision, au fil des " moi " ...
Un auteur aux multiples facéties, pardon, aux multiples facettes ...
Noveliste ( Au Fil d'émois. Famille, je thème ... ) Romancier ( Mamie H ) ou parfois à la frontière de l'un et de l'autre ( T'iras pas cracher sur ma Dombes ) . Complice au théâtre, metteur en scène de ses propres textes, dessins, pièces, expos. Et fidèle, en plus de ça, à sa ville, à sa région, à ses amis, à sa libraire ...

Un des auteurs fétiches de Lydie Zannini.

( voir précédents articles. 17/02/2011. 8/03/2012. )




Le Sixième Crime. Sébastien Fritsch


Le Sixième crime
Sébastien Fritsch
aux éditions fin mars début avril
ROMAN
5 €

Publié maintenant aux éditions fin mars début avril en format poche, un très court et très joli roman à suspens, roman noir éclaboussé non pas de sang, comme on pourrait le penser, mais de la lumière de la Drôme Provençale et du talent de l'écrivain .
Comment vous mettre sur la piste sans vous en dévoiler le mystère ?
Un polar ? Un roman à tiroirs  ? Un petit livre, en tout cas, très joliment tourné, une petite perfection d'écriture.
D'écriture, justement, il est beaucoup question dans cette histoire aux rebondissements inattendus ...
La lecture des vingt dernières pages est un régal, tant la sensation d'étrangeté se mêle à la poésie, l'inquiétude diffuse faisant place peu à peu à une surprenante impression de bien-être, d'aboutissement ...







16/08/2012

Shibumi, commenté par une lectrice

Shibumi
Trevianan
Gallmeister
445 pages
24.50 €


Roman d'espionnage, d'aventures ? Ou tout simplement la vie d'un homme "antihéros médiéval" vivant au XXsiècle.

Né à shangaï, d'une mère russe, protégé par un général japonais puis par un maître de Go, M.Hel devient un assassin redouté et redoutable. A sa retraite, il s'installe au pays Basque avec sa concubine mais reste, l'homme le plus recherché de la "Mother Compagny" : supra gouvernement (organisation internationale dont la gouvernance est assurée par les américains) ou d'une vengeance ???

La quête de M. Hel   : le Shibumi - forme d'accomplissement de soi, recherche de l'excellence - ; type un jardin japponais où chaque végétal, chaque minéral est à sa place pour la sastifaction des sens et où l'eau s'écoule comme la vie.

Shibumi est un va-et-vient entre l'itinéraire de M.Hel (longs passages) et "l'opération de dissuasion" américaine qui va indirectement l'impliquer. un ouvrage bien charpenté, mêlant le raffinement japonais et la culture américaine (critique sévère de l'Amérique par l'auteur).

 Entrez dans ce jardin japonais, qui se découvrira au fur et à mesure;  prenez le temps de vous attardez; hélas vous arrivez vite à destination. Ce livre a été écrit en 1979 mais peut-être vous permettra-t-il  d'oberver le monde du XXI siècle sous un autre jour. Il reste quelque impression..." Un livre à "savourer".

 Mya -

07/08/2012

Nous étions des êtres vivants. Nathalie Kuperman

Nous étions des êtres vivants
Nathalie kuperman
folio

" ...  nous étions à vendre. Nous avions peur de n'interesser personne, peur du plan social. "

Ils étaient des êtres vivants, ils se retrouvent soudain au bord du néant social... Et chacun s'apprête à sa manière à faire le deuil, ou pas, de longues années d'investissement professionnel et, forcément, personnel.

Nathalie kuperman nous livre ici un roman singulier qui colle aux réalités des témoignages entendus ça et là, aux infos, dans les récits de proches, ou dans des expériences partagées. Au  choeur des salariés répondent les monologues de quelques protagonistes, comme dans une tragédie antique.
Le talent de l'auteur, cependant, est de manier angoisse et colère avec humour et sens de la dérision, et d'en rendre ainsi la lecture supportable.
Ainsi se dessinent des portraits, à la fois féroces et drôles, d'individus cyniques ou pathétiques, en tout cas tellement humains ...










Quatre petits bouts de pain, Magda Hollander-Lafon


Quatre petits bouts de pain
Magda Hollander-Lafon
Editions Albin-Michel
148 pages
13€



"Dans la première partie de ce petit livre, intitulée « Les chemins du temps », Magda Hollander-Lafon nous parle très précisément de l’horreur des camps de concentration, de ce qu’elle y a vécu, vu, ressenti. Son écriture métaphorique et poétique par moment contraste avec l’horreur du propos. 
Tout au long du livre, sa pensée est soutenue par un éclat de joie, l’espoir en l’humain qui lui a permis de retrouver créativité en elle pour construire sa vie. 
Cette vieille dame pétillante de vie nous accompagne dans nos méditations philosophiques, religieuses sur la vie, avec beaucoup de simplicité."
Laure C.

L'île Joyeuse, Dawn Powell


L'île Joyeuse
Dawn Powell
Editions Quai Voltaire
311 pages
22€

"L’île joyeuse, c’est cet îlot new yorkais des années trente où convergeaient toutes les graines d’artistes, toute personne se prévalant d’un talent d’écrivain, d’acteur, de chanteur… Dawn Powell nous fait suivre toute une pléiade de personnages, leur mode de vie, relations, amours. Il nous plonge dans les intrigues, les mesquineries de ce petit monde artistique, nous explique comment lire les codes de cette société frivole qui détient les règles de la célébrité, de leurs amitiés supposées qui ne sont que relations entre protégés et protecteurs, et où l’amour se calcule… jusqu’à un certain point. Nous nous retrouvons au cœur de leurs dialogues, de leurs tourments et de leurs dénouements.
Mais sous la frivolité apparente, Dawn Powell dessine des caractères plus sombres, solitaires, des pensées plus complexes, des personnes en quête de liberté et d’un rêve qui transformerait leur histoire et masquerait le passé."

Laure C.


La dernière conquête du Major Pettigrew, Helen Simonson


La dernière conquête du Major Pettigre
Helen Simonson
Nil
494 pages
21€30


"Dans ce roman charmant et drôle, le très respectable Major Pettigrew, sexagénaire à la retraite, navigue entre un club de chasse snob, très conventionnel et fermé de la petite commune provinciale où il vit, une relation avec un fils ambitieux exerçant ses talents financiers à la City londonienne, et une amitié avec madame Ali d’origine pakistanaise, fervente admiratrice de Kipling.
Toute cette histoire est joyeusement menée par Helen Simonson, à l’humour caustique, l’écriture bien rythmée, et qui n’hésite pas à pimenter le scénario de personnages et d’évènements hauts en couleur. Elle nous laisse entrevoir une Angleterre contrastée, cherchant encore ses marques entre tradition et modernité, une Angleterre qui ne semble pas avoir complètement digéré son histoire coloniale, mais qui n’oublie jamais l’heure du thé!"

Laure C.

Ecouter Haendel, de Scarlett et Philippe Reliquet


Ecouter Haendel
Scarlett et Philippe Reliquet
Gallimard
172 pages
14€20


"Les parents de Garance nous livrent, ici, un témoignage précieux et très précis de leur quotidien avec leur petite fille hors du commun, une enfant autiste. Leurs observations fines rendent compte avec sincérité des moments de bonheur, mais aussi des moments plus douloureux, des interrogations notamment sur l’avenir de Garance.
Leur écoute sensible a permis à Garance d’exprimer sa propre sensibilité à la musique, à la photographie. Ils nous racontent comment Garance, nourrie d’amour, d’attention et d’arts, réussit à partager charme et rire avec son entourage."



Laure C. 

03/08/2012

A découvert, Harlan Coben - commenté par un lecteur


A découvert
Harlan Coben
Fleuve noir
18.90€

EN AVANT-PREMIERE, NOUS AVONS LU POUR VOUS... LE DERNIER COBEN!
"Il avait annoncé la couleur dans son dernier roman, Coben devait démarrer une nouvelle collection destinée aux ados et il a tenu parole. A découvert (titre très "Cobenien") lance les bases des aventures de Mickey Bolitar, le neveu de Myron. Les habitués du maître n'y trouveront aucune surprise. Les ressorts utilisés sont habituels et seuls effectivement les ados qui découvriraient Coben pourront être séduits. Pour ceux qui ont parcouru leur Coben de long en large, la lecture reste agréable, mais sans surprise. Disparitions, recherches, conflits familiaux qui traversent les âges, poids de l'histoire, amitiés solides dans l'adversité; tout ce qui fait le charme des enquêtes de Myron parsème aussi la première quête de Mickey. À la recherche de sa copine Ashley, il trouvera à travers ses amis Ema et Cuillère, des alliés fidèles, dans son oncle Myron un soutien indéfectible et au bout du compte... À vous de découvrir. Pour ceux qui voudraient découvrir Coben, pas sûr qu'on leur conseille de commencer par cet ouvrage, et pas sûr non plus que le grand Harlan détrone de si peu les "Hunger Games", même si ceux-ci ont visiblement suscité quelques convoitises..."

Dominique.

A découvert paraîtra le 6 septembre 2012.
À paraître...

Rencontre avec Gilles Paris et Laëitia Chazel!